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Des mètres de ruban blanc comme métaphore de l’enchaînement mental et physique d’une petite zambienne de 9 ans qu’on prend pour une sorcière, le tout au service d’une satire d’une tristesse déchirante : on tient avec I am not a…
En posant sa caméra place de la République dès les premiers jours de Nuit Debout, Mariana Otero accouche d’un documentaire désabusé (mais pas désespéré) sur la possibilité d’un total renouveau, en même temps que d’une réflexion passionnante sur le langage.
En effectuant sa petite révolution personnelle, une quadragénaire chilienne gâtée par la vie va également reconsidérer d’un autre œil le passé de son pays et la vraie nature des hommes qui l’entourent. Un deuxième film riche et tendu qui ne…
Pas tout à fait une « comédie », le nouveau Claire Denis s’attarde sur la vie sentimentale désastreuse de son héroïne, une quinqua fringante mais plus pour longtemps. Le résultat est sciemment plombant, mais sa propension à sombrer dans la banalité est-elle…
Le désert marocain, une caravane, un cheikh mourant : Mimosas pourrait ne viser que l’ascétisme cinématographique, il choisit au contraire de faire beaucoup avec peu en posant ses propres bases avec une ambition teintée de modestie.
Tous les dix ans, Shane Black revient pour réinventer le buddy movie, ou en tout cas lui redonner du souffle. Entreprise de démodernisation en mode burlesque, The Nice Guys passe le crash test de façon assez convaincante.
En 1910, un inspecteur obèse et son acolyte enquêtent sur une série de disparitions survenues dans une baie du Nord de la France. Au même moment, Ma Loute, fils de pêcheurs un peu spéciaux, fait la connaissance de Billie Van…
Les yeux rivés à l’écran et l’accréd autour du cou, un regard unique sur un festival atypique… Adolescents dépressifs, adultes prêts à exploser, monstres conscients de l’être, jeunes gens en quête de sensualité : la sélection resserrée du 16ème festival Deauville…
Renouant avec les principales caractéristiques de ce qui avait fait l’immense succès d’Une séparation, Asghar Farhadi poursuit une œuvre intelligente sur l’amour vu comme un fléau, et trouve en Ali Mosaffa l’incroyable vecteur d’une émotion jusque-là trop rare.
Enfin libérée des contraintes liées au format cinématographique, Jane Campion s’épanouit pleinement au sein de cette mini-série posant les bases d’un féminisme résistant, sans jamais céder aux sirènes du militantisme didactique.
Pêchant par manque d’humilité et courant trop clairement après le chef d’œuvre, Jacques Audiard oublie le cinéma en cours de route et livre un film trop timoré pour toucher.
Le roman phare de la beat generation ne pouvait pas trouver de contrepoint cinématographique satisfaisant. Walter Salles s’est chargé de cet échec annoncé, réussissant au passage une opération de désacralisation potentiellement utile.
Sauf ultimes ajustements, huit des films en lice pour la Palme d’Or sont adaptés de romans ou de pièces de théâtre. Une aubaine pour les impatients comme pour les non-festivaliers, libres de tromper l’attente ou de compenser en découvrant les…
Quand un homme ordinaire se mue en tueur, Cristi Puiu filme les à-côtés de ses crimes : un traitement déstabilisant qui laisse des traces.
Une comédie peut cartonner au box-office sans tomber dans le populisme ou le rire gras. Merci au mélancolique El Chino de remettre les pendules à l’heure.