Envoyé spécial au… TIFF 2024 : oubliez Toronto, ici le « T » veut dire « Transylvanie », où le cinéma roumain tutoie les sommets

Il ne faut pas confondre ce « TIFF » avec le festival canadien, donc. A Cluj-Napoca, la plus grande ville transylvaine, région de monts et de vaux à l’Ouest de la Roumanie, le « Festival International du Film de Transylvanie », le plus important du pays, propose certes lui aussi des films de tous horizons – à titre personnel, ce fut notamment l’occasion de rattraper les beaux Hesitation Wounds (film turc de Venise) ou My Sunshine (japonais de Cannes) – mais il se concentre aussi pendant quelques jours plus spécifiquement sur le cinéma roumain. Les « Journées roumaines » (« Romanian Days ») sont celles où le festival bat son plein, accueillant les grands noms du cinéma national venus accompagner leurs films. Presque un semainier : retour en 7 films sur ces Journées roumaines.

 

Le fondateur du TIFF étant lui-même cinéaste, il eut été curieux qu’il ne mette pas en avant les films de ses concitoyens ; en l’occurrence, il s’agit de Tudor Giurgiu, connu pour quelques réussites, notamment Des escargots et des hommes en 2012, Libertate en 2023 (sortie prévue en France début 2025) ou encore cette année Nasty sur le tennisman Ilie Năstase, documentaire présenté à Cannes un mois plus tôt.
Et c’est donc bien l’ambition de ces « Journées roumaines » que de dresser un état des lieux assez complet du cinéma roumain puisque s’y côtoient les films les plus marquants de l’année écoulée – en particulier N’attendez pas trop de la fin du monde de Radu Jude, Trois kilomètres avant la fin du monde d’Emanuel Pârvu et Semaine sainte d’Andrei Cohn, tous trois célébrés ici-même – mais aussi des découvertes plus récentes, et séduisantes (pour la plupart).

1/ FAMILY WEEKEND, de Mihnea Toma       Stub iconStub iconStub icon 

Dans ce documentaire intimiste, Mihnea Toma brosse le portrait de ses parents. Le jeune homme vit à Bucarest à l’année mais il est de retour chez eux pour quelques jours, à Constanța, sur la Mer Noire. En cela, Family Weekend est un peu le version DIY de Trois kilomètres avant la fin du monde. Pas d’agression homophobe ici toutefois, la violence que Mihnea peut ressentir provient surtout de l’incompréhension de ses parents quant à ses désirs (artistiques du moins, le reste est encore moins discuté). Il veut devenir cinéaste, s’intéresse notamment à la communauté LGBTI et partage avec ses géniteurs sa nouvelle idée de projet : réaliser un documentaire sur un groupe de drag queens. Que n’a-t-il pas dit ? S’en suit une discussion parfois houleuse mais argumentée, à défaut d’être toujours raisonnée. Dans le salon, un parent par fauteuil, assis devant la télé, ils émettent leur point de vue avec aplomb : la mère ne comprend pas qu’il ne s’intéresse pas à des gens « normaux », le père semble mieux l’accepter mais lui dit qu’il devrait « attendre d’être Cristi Puiu ou Corneliu Porumboiu » pour se permettre d’aborder ce genre de sujet, histoire de ne pas être catalogué. Au milieu du film, un saut à la plage, une aération des plus vastes, on souffle… puis Mihnea Toma nous renferme aussitôt dans le salon. Difficile de s’échapper. A un moment, la mère reproche à son fils de ne s’intéresser qu’à des figures vivant à la marge de la société roumaine, lui demandant de lui prouver qu’il peut faire autre chose. Or, c’est précisément ce qu’il est en train de faire à cet instant, en tournant ce qui deviendra Family Weekend. Ce sont ces lapsus qui rendent le film encore plus intéressant. Loin des fauteuils, en ville ou à la plage, dans l’intro ou dans la conclusion, d’autres petits moments en disent aussi beaucoup, sans le savoir : la mère qui lui ferme la porte au nez pour rire (mais est-ce le cas plus généralement ?) ; le père qui se coupe le doigt en faisant la cuisine au moment précis où il répond un petit « oui » à la question « Vous êtes content que je sois de retour à la maison ? » ; plus tard, le père s’adressant à un chien errant : « On emmerde l’amour, hein ? C’est mieux d’être libre, d’aller où on veut, quand on veut », discours opposé aux vertus du « droit chemin », prônées par lui et par sa femme quelques instants plus tôt ; enfin, dans les derniers instants, la famille prend un selfie à la mer, seulement Mihnea y apparaît en retrait. Finalement, c’est aussi cela que raconte son Family Weekend : aux dépens du fils malheureusement, le père et la mère ont une grande connivence et le film s’achève là-dessus car, malgré la peine sans doute engendrée d’être tenu à l’écart, Mihnea Toma brosse bel et bien le portrait de ses parents en tant que couple ; peut-être était-ce même ce dont il souhaitait parler avant tout ?

2/ ALICE ON & OFF, d’Isabela Von Tent       Stub iconStub icon

Après Family Weekend, voici un autre documentaire centré sur une famille de trois, et dont l’une des figures est elle aussi perçue comme périphérique. Le lien entre les deux films s’arrête là : l’un étant concentré sur deux petites journées quand Alice On & Off s’étire sur près de dix années. La réalisatrice Isabela Von Tent – aussi réal de seconde équipe sur Ext. Car – Night (autre entrée de ces « Journées roumaines », voir plus bas) – enregistre le quotidien de son amie Alice, 18 ans, maman d’un petit Aristo alors âgé de 2 ans lors des premières prises de vue, et du père, un homme de 53 ans. La figure à la marge, c’est Alice, plus exactement un électron libre, quittant le champ, plus ou moins loin, plus ou moins longtemps. Malgré tout le mal que l’on peut décemment penser de cet homme d’âge mûr qui a mis en enceinte une ado de 15 ou 16 ans, quand Alice disparaît, partant notamment vivre quatre ans en Suède, il a au moins le mérite de s’occuper de son fils. Soit. Ceci dit, la mère s’en occupe aussi, à sa façon, et c’est ce que son amie Isabela souhaite raconter, notamment en lui laissant la parole à travers quelques confessions face caméra : Alice, qui a énormément souffert dans sa jeunesse, qui a vaincu une addiction à la drogue à un âge où d’autres tombent dedans, ne parvient certes pas à rester dans les parages, mais elle aime son garçon et c’est elle qui soutient financièrement la famille pendant une décennie entière, en vendant quelques toiles et en s’affichant sur une autre, en tant que cam-girl. L’amour de la mère et de son fils, visible à chaque fois qu’ils se retrouvent, malgré tout, offre forcément plusieurs instants touchants, captés avec simplicité. Voir Aristo grandir, obtenir un diplôme à l’école ou une médaille dans une compétition de lutte, ce sont là d’autres images chargées en émotion. Face à Alice On & Off, on songe parfois à deux documentaires de dix ans ses aînés, Toto et ses sœurs d’Alexander Nanau et Spartacus et Cassandra d’Ioanis Nuguet, mais sans qu’Isabela Von Tent n’en égale l’ambition formelle ; ce n’était peut-être pas même son intention, mais reste que la crudité et le manque de relief du documentaire le desservent parfois un peu.

3/ CLASAT (DISMISSED), de Horia Cucuta et George ve Ganæaard        ⚠

Si l’on mentionnait Toto et ses frères juste au-dessus à propos d’Alice On & Off, c’est un autre documentaire d’Alexander Nanau qui vient à l’esprit dès les premières minutes de Clasat : comme dans L’affaire Collective (2019), il s’agit ici d’une contre-enquête menée par un journaliste pour tenter de comprendre les tenants et aboutissants d’un incendie meurtrier, dont l’investigation a été bâclée par la police. Infime différence toutefois entre le docu choc de Nanau et ce Clasat… ici, tout est bidon ! Il s’agit en réalité d’un « documenteur », comme on appelle parfois ce type de film de fiction jouant avec les codes du documentaire de bout en bout. Premier souci, et que l’on ne nous fasse pas croire que les réalisateurs n’auraient pas souhaiter nous duper plus longtemps : on devine l’entourloupe dès les premières minutes tant le texte est trop écrit et tant il est mal joué (comprenez, beaucoup trop bien récité). Dans Clasat, Eremia, l’unique victime, était employé d’une société spécialisée dans l’intelligence artificielle et a trouvé la mort quand un incendie s’est déclaré dans la salle des serveurs. Autre décision regrettable : aucune image du défunt n’apparaît à l’écran, pas de photo de lui partagée par ses proches, par exemple… et pour cause, puisqu’il n’existe pas. Reste qu’aucune enquête documentaire sur la mort d’un homme invisibiliserait son propre sujet à ce point. Le film se déroulant dans le milieu de l’intelligence artificielle, il aurait pu être intéressant de créer un faux personnage en IA, par exemple. Mais non, rien. Plus tard émerge le sujet annexe des images d’extrêmes violences qu’il était contraint de visionner pour son travail, mais là encore, pas d’images, même suggérées, censurées, pour sentir le poids dudit sujet. Sans donner non plus l’impression que le film lui-même a été écrit par une IA, puisque sans aucune aberration manifeste non plus, Clasat en a cependant la platitude et aussi cette drôle de manie de se répéter, que ce soient les intervenants qui disent qu’ils ne peuvent rien dire ou l’enquêteur qui multiplie les appels sonnant dans le vide. Or, tout cela est scénarisé, doit-on le rappeler. Est-on vraiment obligé de voir cet homme rater plusieurs coups de fil pour tenter d’élucider une enquête qui n’existe pas ? Certes, il y a un sujet de fond que les deux cinéastes souhaitaient aborder par ce biais, mais 100 minutes pour exprimer in fine que l’IA peut être dangereuse entre de mauvaises mains ou que la presse peut être muselée si elle souhaite en parler, c’est sans doute 98 de trop. A film « vraisemblable mais faux », une récompense « incroyable mais vraie » : le jury des Journée roumaines lui a décerné le Prix principal…

4/ A CAUTIONARY TALE d’Ilinca Călugăreanu       Stub iconStub iconStub icon  

A l’autre bout du spectre, à l’opposé de l’inanité désolante de Clasat, voilà un documentaire, un vrai, avec une promesse initiale, suivi de découvertes qui l’enrichissent en continu. Sans atteindre la folie et l’angoisse d’un film documentaire comme Tickled (David Farrier et Dylan Reeve, 2016) par exemple, A Cautionary Tale s’en rapproche : une journaliste de prime abord intriguée, ici par un fait divers – celui de Reliu, un vieil homme déclaré mort par erreur, cherchant à rétablir la vérité administrativement –, va finalement se faire quelques belles frayeurs (et nous avec), à mesure qu’avance son investigation. On est un temps en empathie avec Reliu : les autorités ne l’aident pas, elle lui disent d’ »attendre », mais d’attendre quoi ? Que les choses rentrent dans l’ordre, que son corps tombe en accord avec ses papiers ? Qu’il meure donc, et pourquoi pas, puisque l’homme se dit prêt à en finir. Or, on lui dit aussi que personne ne l’enterra sans papiers d’identités. Dans ce cas, son problème perdurera lors de sa « seconde » mort. Pauvre Reliu… Seulement voilà, lors d’une visite à l’hôpital, il semble abandonner trop vite : avant de savoir s’il peut ou non être soigné, il se déclare lui-même « mort depuis quinze ans » et s’empresse de quitter les lieux. D’ailleurs, certaines dates ne collent pas tout à fait avec les informations glanées çà et là. On se dit que cet homme n’est peut-être pas exempt de tous reproches. Et le film va s’avérer plus terrifiant qu’imaginé. C’est une histoire de lâcheté masculine et de masculinité toxique qui s’effeuille progressivement, dans laquelle l’apparente victime peut aussi bien être coupable. Lors d’un entretien face caméra, Reliu confesse ne pas s’être senti respecté par son ex-femme en tant qu’homme – en somme, émasculé. Plus tard, il parle d’une envie de « planter » celle qui l’a fait souffrir ; et dans un autre passage encore, il reproche à la réalisatrice d’être trop « pénétrante » (elle, dont l’apparence trop masculine à son goût le dérange, confie-t-il aussi plus tôt). Cet homme a des choses à régler – en profondeur. Forcément, on repense aux lapsus de Family Weekend, vu précédemment lors d’une autre de ces « journée roumaine », car A Cautionary Tale et son protagoniste glaçant en regorgent aussi.

5/ COMRADE: THE MAKING, GLORY AND UNMAKING OF A DICTATOR, de Trevor Poots    Stub iconStub icon   

Un autre méchant. Contrairement à Reliu dans A Cautionary Tale, quidam passé pour mort et qui avait su se faire oublier, Comrade revient sur le destin d’un homme qui ne voulait pas mourir (tant d’années à minimiser et cacher ses soucis de santé) et que les Roumains ne pourront jamais oublier : Nicolae Ceaușescu, tyran à la tête de la Roumanie pendant près d’un quart de siècle, finalement renversé et exécuté en 1989. Narré chronologiquement, le documentaire revient sur sa jeunesse et ses premières armes chez les Communistes, qui le mènent en prison, surnommée « université du parti » à l’époque. Puis sur son accès au pouvoir au milieu des années 1960, où il commence dès les premiers temps à souffler le chaud et le froid sur le Pacte de Varsovie, ce que le film relate habilement. Plus tard : les images d’un voyage décisif en Corée du Nord en 1971, où le culte de la personnalité eu égard à Kim Il-Sung l’inspire profondément. Le documentaire évoque alors des décrets décidés peu après cette découverte, mais prend exemple sur l’un d’eux, concernant le droit à l’avortement… signé en 1966. De même, le docu évoque la paranoïa grandissante qui paralyse le Conducător dans les années 1980, poussant ses collaborateurs les plus proches au bord du gouffre mais s’appuie pour en témoigner sur la mort de son médecin personnel, défenestré… en 1973. Ce type de maladresses en vient à faire regretter l’approche autrement plus sèche de L’Autobiographie de Nicolae Ceaușescu d’Andrei Ujica (2010), montage d’images d’archives de trois heures sans commentaire aucun. De même, dans ce Comrade, les passages de reconstitution avec un comédien, les images authentiques retouchées et mêmes animées, les prises de vue au drone ne font qu’exprimer le souhait de formuler un geste documentaire diamétralement opposé et de verser dans le divertissement tape-à-l’œil. Or, sans même comparer les deux propositions formelles, sur le fond l’auteur de Comrade se sera aussi vanté lors de la Première du film d’avoir voulu s’attarder « pour la première fois » sur la personnalité de Ceaușescu plus encore que sur ses actes, négligeant dès lors le travail antérieur accompli par Andrei Ujica. Trevor Poots a toutefois pour lui d’avoir réuni un grand nombre d’intervenants et de faire grâce à eux la lumière sur divers aspects méconnus du règne du dictateur. On apprécie aussi la scène finale du documentaire, intéressante mise en images de l’idée prégnante d’un homme ayant toujours brigué la lumière, au point d’avoir fini par en être irréparablement aveuglé.

6/ WHERE ELEPHANTS GO, de Catalin Rotaru et Gabi Sarga        Stub iconStub iconStub icon  

Where Elephants Go était sans contexte le « feel good movie » de la sélection roumaine ; enfin, good avec des nuances, puisqu’un homme y violente une prostituée et qu’une enfant est atteinte d’un cancer. Disons au moins que Where Elephants Go, déjà précédé d’une charmante réputation, était la comédie douce-amère la plus susceptible de séduire les festivaliers ; avant de continuer sans nul doute une vaste tournée des festivals en 2024, déjà partiellement acquise du fait qu’il ait été choisi pour représenter la Roumanie au sein du projet Smart 7 (sélection itinérante et annuelle de 7 films de 7 nationalités différentes, présentés dans 7 festivals des 7 pays en question). Mais au-delà de ces considérations quant à l’accueil du public, en soi Where Elephants Go est déjà une œuvre qui détonne au sein du cinéma d’auteur roumain, et en partie du fait qu’il ressemble moins à un film roumain qu’à un film scandinave : avec plus de tendresse, et sans risque d’être qualifié de misanthrope ou de pouvoir lui reprocher une quelconque cruauté, on songe parfois à certaines créations de Ruben Östlund, et plus encore d’Eskil Vogt ou de Joachim Trier. De Trier, et d’Oslo, 31 août en particulier, le film reprend notamment cette idée d’une caméra voyageuse, pouvant s’arrêter sur n’importe quel passant pour se mettre à raconter aussi leur histoire. Le film assume d’ailleurs pleinement le fait de n’être qu’un film – au passage une façon de désamorcer la tristesse inhérente à ses passages les plus durs – et l’exprime de bien des façons, à travers ses différentes figures : les personnages osent faire « tomber le quatrième mur » ; ils dirigent parfois eux-mêmes la mise en scène (l’un d’eux parvient à couper lui-même une scène d’un mouvement de la main ; même si son geste a une signification encore supérieur à cet instant du récit) ; un autre se retrouve à jouer dans un film, qui s’avère être un décalque de celui que l’on regarde ; etc. Soit un reflet notable et habile mais pas le plus saisissant du film, puisque ces petits élans meta auront déjà été vus ailleurs. Ce qui impressionne le plus en revanche dans Where Elephants Go, plus encore que sa grande douceur, plus encore que son trio d’interprètes remarquables, c’est la faculté de Catalin Rotaru et Gabi Sarga à filmer des situations certes déjà vues elles aussi (un métro bondé, la vue depuis une fenêtre d’enfant, le réveil d’un homme assoupi sur un banc public), mais à positionner leur caméra d’une façon inattendue, et sans tomber ni dans le symbolisme le plus lourd ni dans la pose la plus lisible.

7/ EXT. CAR – NIGHT, d’Andrei Cretulescu        Stub iconStub iconStub icon         

Dans le genre meta, difficile de faire plus explicite que Ext. Car – Night, œuvre d’une heure et quelques minutes à peine, qui s’ouvre – ou presque, la faute à un rapide flash forward dispensable – par un plan-séquence qui prend fin lorsque l’artifice en est dévoilé : la chute de son premier mur (oui, celui du fond) et la vision d’un fond vert à l’arrière-plan. Le film s’articule ensuite avec seulement deux autres grandes séquences, sans coupe elles non plus : la première en noir et blanc où les interprètes de la scène passée, hors de leurs rôles, discutent du tournage puis une seconde, encore plus longue et donnant son titre au film, puisque celle-ci se déroule en extérieur, dans une voiture, de nuit, qui allouera toute sa consistance au projet tant la profondeur inattendue des considérations sur le rapport de chacun à l’art, la finesse d’interprétation du quatuor et l’étrangeté progressive de ce qui s’y trame provoquent patiemment une fascination modérée mais sincère pour la direction que vient de prendre ce petit film faussement anecdotique.

 

Le 23ème Festival International du Film de Transylvanie s’est déroulé du 14 au 24 juin 2024 à Cluj-Napoca.

Hendy Bicaise
Hendy Bicaise

Cogère Accreds.fr - écris pour Études, Trois Couleurs, Pop Corn magazine, Slate - supporte Sainté - idolâtre Shyamalan

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