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Nommée en janvier 2015 par la SRF (Société des Réalisateurs de Films), Elsa Charbit succède à Sébastien Bailly, co-fondateur de la manifestation et surtout réalisateur (son court métrage Où je mets ma pudeur concourait récemment aux César).
La SRF a son importance dans le parcours professionnel d’Elsa Charbit. En 2004, alors qu’elle est encore étudiante en cinéma et travaille dans l’association comme délégué adjointe, la jeune femme assiste à la naissance des Rencontres européennes du moyen métrage de Brive. « J’ai été impressionnée par l’audace de Sébastien Bailly et Katell Quillévéré (réalisatrice de Un poison violent et Suzanne, ndlr). A l’époque, ce n’était pas évident que ce genre de manifestation puisse voir le jour. » En 2004 toujours, la nouvelle déléguée générale fait la connaissance d’Olivier Père qui fait sa première année en tant que directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs et lui propose de le remplacer comme chargée de programmation à la Cinémathèque Française. Charbit devient ensuite adjointe de direction à l’action culturelle. Elle s’occupe notamment de la rétrospective Douglas Sirk et accueille bon nombre de professionnels (réalisateurs, acteurs, producteurs, etc) pour des leçons de cinéma, tables rondes, conférences, masterclasses, etc, qui contribuent à transmettre un goût et une connaissance du cinéma. Cette expérience lui donne envie de « développer l’échange entre les réalisateurs et le public à Brive, qui est un festival chaleureux, à taille humaine. Nous souhaitons également mettre en place une masterclass qui réunira un couple producteur-réalisateur autour d’un même film. »
Admirative du travail de Sébastien Bailly, Elsa Charbit n’entend pas créer de rupture : « je veux rester dans cette lignée, avec Brive comme manifestation qui accompagne l’éclosion de nouvelles générations« . Son ambition est d’ouvrir le festival à l’international, de sortir des frontières de l’Europe. Cela concerne essentiellement la compétition, constituée pour une grande majorité de films français. « C’est le pays européen qui produit le plus de moyens métrages. Nous en recevons énormément. » précise-t-elle. Rappelons que la compétition briviste fut d’abord française. L’ouverture à l’international est donc le prolongement naturel des précédentes éditions. Deux évolutions pour 2015 et après : le pays mis à l’honneur dans le panorama ne sera pas européen, les moyens métrages montrés pourront être ceux de cinéastes de renom ayant eu un rapport plus ponctuel au format (rappelons que Brive a toujours mis à l’honneur les moyens de grandes signatures à travers ses rétrospectives). « Je veux briser l’idée qu’il y a un cinéma de panthéon et un petit cinéma d’auteur bouillonnant mais secondaire. La Cinémathèque et Brive, ce sont deux lieux où le cinéma est vivant. » On en saura plus sur la programmation après la conférence de presse qui aura lieu le 5 mars 2015.
Le 12e Festival du cinéma de Brive se déroulera du 14 au 19 avril 2015