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Le retour d’une taularde à la vie normale, son existence merdique et la chronique qu’en font les réalisateurs Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky qui ne l’est pas moins.
Francine fait partie de ces films-détestables-et-fiers-de-l’être. Qu’à cela ne tienne. On se demande pourquoi Melissa Leo a accepté un rôle aussi néfaste pour sa carrière. La pauvre incarne une ex-taularde sur le retour (au sens propre comme au sens figuré), qui préfère les animaux aux hommes, fait une halte dans un concert de metal en plein air parce que « Ouais mec, elle a la rage », défonce la vitre d’une voiture pour sauver un clébard dont le maître a dû aller faire des courses à l’épicerie du coin. Elle est libre Francine. Y en a même qui disent qu’ils l’ont vue se faire chevaucher dans les toilettes d’un hippodrome par un bourgeois qui passait par là. Pas une once d’érotisme ou de désir bestial pour le corps de l’autre. L’instant est cradingue et avilit un peu plus l’héroïne. Pouahh !!!
Tout est honteusement laid dans Francine, au prétexte de faire vrai : l’image granuleuse et l’esthétique simili-documentaire, les valises sous les yeux de Melissa Leo, ses traits bouffis, ses seins qui tombent, sa bedaine survenue vraisemblablement à la ménopause et, pour finir, le regard condescendant de Cassidy et Schatzky sur une classe ouvrière peuplée d’alcooliques repentis et d’obèses impénitents. L’Amérique white trash devrait porter plainte. Une chronique crasseuse à jeter dans les poubelles du cinéma indépendant américain. Ou à recycler pour une éventuelle édition spéciale du Jerry Springer Show.
NB : Quand on tape « Francine » dans Google Images, on tombe sur des photos pornos. CQFD.
FRANCINE, un film de Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky, avec Melissa Leo, Victoria Charkut, Keith Leonard Durée : 74 min. Sortie en France indéterminée.