LE VOYAGE AU GROENLAND : un choc des cultures bouleversant

Thomas et… Thomas sont deux amis qui galèrent dans la vie, mais qui l’aime profondément. C’est au cours d’un périple au Groenland qu’ils vont en redécouvrir les beautés, savourer une nouvelle approche du quotidien, simple et délicieuse, s’enivrer des paysages. Ce Voyage au Groenland vous donnera sans aucun doute de folles envies d’escapades.

 

Les deux amis sont dans l’hélicoptère qui les emmène à Kullorsuaq, l’un des villages les plus reculés du Groenland. Devant eux, un paysage de glace infini, éblouissant de blancheur. Accompagnés de ces deux grands potes de longue date, nous allons assister à une rencontre émouvante entre deux cultures très différentes, mais aussi entre un père resté au Groenland et son fils parisien, qui se redécouvrent trois ans après leur séparation.

Et c’est parti pour un bout de chemin avec des Inuits à la vie si différente de la nôtre, une communion avec la nature, des paysages plus grandioses les uns que les autres, mêlés au couleurs chaudes du soleil couchant. C’est l’euphorie, accentuée par des musiques entraînantes, parfaitement accordées à cet ensemble majestueux.

Thomas et Thomas, les Inuits : on fait le tour complet de ces personnages hauts en couleurs et en émotions. Un grand tour également de leur quotidien, en passant par la chasse aux phoques du matin, jusqu’aux repas festifs. On aurait presque le sentiment d’appartenir à cette grande famille, cette petite communauté qui ne possède rien, mais qui donne sans compter. S’ajoutant au jeu fluide des deux acteurs principaux, la légèreté naturelle des dialogues nous rend complices de ces personnages attachants, nous plongeant dans ce voyage avec la plus grande des aisances.

Plus qu’un message de partage, Le Voyage au Groenland est un message de paix et d’humanité. Il porte l’espoir d’une acceptation et d’une considération mutuelles entre deux cultures.

Alice Gapail

 

LE VOYAGE AU GROENLAND (France, 2016), un film de Sébastien Betbeder, avec Thomas Blanchard, Thomas Scimeca, François Chattot, Ole Eliassen. Durée : 98 minutes. Sortie en France le 30 novembre 2016.

 

Christophe Beney
Christophe Beney

Journapigiste et doctenseignant en ciné, passé par "Les Cinéma du Cahiers", "Palmarus", "Versès" et d'autres. Aurait aimé écrire : "Clear Eyes, Full Hearts, Can't Lose".

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