Newsletter Subscribe
Enter your email address below and subscribe to our newsletter
Deuxième édition d’une manifestation consacrée au cinéma de patrimoine et à la renaissance qu’offre la restauration numérique. La preuve avec la programmation William Friedkin, en sa présence.
La programmation William Friedkin est l’événement de cette deuxième édition. Le cinéaste du Nouvel Hollywood présentera Le Convoi de la peur dans sa version restaurée (celle qui fut présentée à la dernière Mostra) et accompagnera cinq films dans le cadre de sa carte blanche : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville, Vertigo d’Alfred Hitchcock, Crimes et délits de Woody Allen, A cause d’un assassinat de Alan J. Pakula et Le trésor de la Sierra Madre de John Huston. La masterclass (animée par Jean-François Rauger) portera précisément sur la genèse du Convoi de la peur et sur la restauration que Friedkin a supervisé.
A l’occasion du centenaire du cinéma indien, hommage sera rendu à Raj Kapoor. L’acteur et réalisateur signe quelques films importants dans les années 40-50, dont Le Vagabond directement inspiré de Chaplin. D’autres influences sont citées à propos du cinéma hindi de Kapoor : Capra, Welles, néo-réalisme italien.
Du néo-réalisme, il y en aura d’ailleurs dans le cadre de l’invitation faite à la Cinémathèque de Bologne – pionnière dans le travail de restauration et représentée par son directeur Gian Luca Farinelli, grand spécialiste de la question. Les festivaliers pourront en effet voir ou revoir un Païsa tout beau tout neuf.
A ne pas manquer, le samedi 7 décembre, la nuit Fantômas et l’accompagnement à l’orgue des cinq épisodes réalisés par Louis Feuillade en 1913 et 1914. Cette nuit ciné-concert sera précédée de la conférence « La restauration de Fantômas, une étude de cas ».
Parmi les raretés ou incunables ripolinés sont annoncés Fanny et Alexandre de Bergman, Fleurs d’équinoxe de Yasujiro Ozu (premier film en couleurs du cinéaste), Shoah de Claude Lanzmann (en sa présence), La dernière séance de Peter Bogdanovitch (présenté par Jean-Baptiste Thoret), Une partie de campagne de Renoir, précédé de son Air de Charleston, court métrage réalisé en 1926.
Le festival sera enfin attentif aux « couleurs du cinéma muet » avec une sélection de films utilisant différentes techniques de colorisation (peinture, pochoir, teintages, Biocolor, Technicolor) et dont le rendu est aujourd’hui plus fidèle grâce aux dernières techniques de reproduction. « Toute la mémoire du monde » porte bien son nom. Sa vocation sera plus largement d’interroger la conservation des données numériques à travers des rencontres et tables rondes.
Pour plus d’informations : http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/toute-memoire-monde-2013,562.html
La deuxième édition de « Toute la mémoire du monde » se déroule à la Cinémathèque Française du 3 au 8 décembre 2013. L’événement est délocalisé dans d’autres villes, hors Région Parisienne (Lyon, Caen, Pessac…).