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Les festivités ont démarré en début de semaine, avec notamment un ciné-concert montrant des raretés de Lynch (The Alphabet), De Palma (Woton’s Wake) et Dreyer (Ils attrapèrent le bac). Reste que le week-end réserve d’excellentes découvertes. Les meilleures ? Petit tour d’horizon en attendant notre couverture du festival.
Lynch, Pasolini, Watkins
Si vous avez raté la performance du groupe belge Phantom, vous pourrez découvrir un autre moyen métrage de Lynch, The Grandmother (comment une graine pousse, se transforme en cocon et laisse éclore une…mamie ?!!??!!!), suivi des Chasses du comte Zaroff. La réponse à l’énigme du Zodiac se trouve peut-être dans le classique d’Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel. L’auteur de ces lignes n’a jamais pensé à vérifier. Une valeur sûre avec les rétrospectives Pasolini (parmi les moyens métrages sélectionnés, La Ricotta avec Orson Welles, l’étrange et capillaire La terre vue de la lune) et Peter Watkins (ses bombes de faux documentaires et sa fiction The Trap, qui a la froideur nordique d’un Haneke).
Vincent Macaigne filmeur, Catherine Breillat filmée
En plein vendredi 13, l’excellent Vincent Macaigne viendra semer la pagaille avec Ce qu’il restera de nous, sélectionné en compétition et récompensé du Grand Prix et du Prix Télérama au dernier festival de Clermont Ferrand. Un film sur l’horreur familiale moins tendre qu’Un monde sans femmes. L’acteur français du moment y tenait récemment le premier rôle tout en révélant le talent de son metteur en scène et ami Guillaume Brac. Cette année, la présence française en compétition est importante, peut-être plus que l’année dernière. On y retrouvera La Vie parisienne de Vincent Dietschy, remarqué à Clermont-Ferrand, Et ils gravirent la montagne du critique Jean-Sébastien Chauvin et Nos fiançailles, intrigante immersion dans la jeunesse catholique. L’édition 2012 aura-t-elle ses Brac et Macaigne ? Au pire, elle aura Catherine Breillat en personne, telle que Luc Moullet l’a filmée dans son portrait Catherine Breillat : la première fois.
Cassé en deux : la maladie, Weerasethakul
On peut montrer tous les symptômes du cinéma de Weerasethakul sans avoir la maladie. Qu’on se souvienne de La maladie du sommeil d’Ulrich Köhler (présenté à la Berlinale en 2011 puis à la Roche-sur-Yon la même année), film cassé en deux, tentative fascinante mais un poil timide d’approcher l’imposant Tropical Malady ? Qu’en est-il de La maladie blanche de Christelle Lheureux ? Quid de sa forêt et de sa grotte annoncées dans le synopsis ? L’Oncle Boonmee traversait ces deux décors primitifs avant de disparaître. Petit détail qui a son importance : Lheureux a tourné deux courts métrages avec Apichatpong Weerasethakul. Pourvu que ce soit contagieux. La sensation du dernier festival de Berlin fut également un film cassé en deux. Tabu de Miguel Gomes ne sera pas projeté à Brive mais on pourra voir les débuts du cinéaste-critique (Entretanto et 31), grâce à un focus sur le jeune cinéma portugais.
Le 9e Festival de Brive se déroule du 10 au 15 avril 2012.
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