Le cinéaste turc recevra sa récompense, remise chaque année par la Société des Réalisateurs de Films, à l’occasion de l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, le 17 mai.

Une nouvelle distinction cannoise pour le réalisateur et acteur Nuri Bilge Ceylan, sans même présenter de film cette fois. Lauréat du Grand Prix en 2011 pour Il était une fois en Anatolie, Prix de la Mise en Scène en 2008 pour Les trois singes, Prix FIPRESCI pour Les climats en 2006, Grand Prix en 2002 pour Uzak (avec en prime un Prix d’interprétation masculine ex aequo pour les deux acteurs principaux) : le cinéaste turc se transforme en machine à gagner dès qu’il met les pieds sur la Croisette.

Décerné depuis 2002, le Carrosse d’Or récompense un réalisateur pour « les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production ».

Nuri Bilge Ceylan succède à Jafar Panahi, condamné en Iran à six ans de prison en décembre 2010 et qui, pour cette raison, n’avait pu venir chercher son prix l’année dernière.