Mois  mai 2016

MIMOSAS n’attend pas Godot

Le désert marocain, une caravane, un cheikh mourant : Mimosas pourrait ne viser que l’ascétisme cinématographique, il choisit au contraire de faire beaucoup avec peu en posant ses propres bases avec une ambition teintée de modestie.

CANNES 2016 : le palmarès d’Un Certain Regard

Le jury composé de Ruben Ostlund, Céline Sallette, Diego Luna et Jessica Hausner, présidé par Marthe Keller, récompense un premier long-métrage finlandais en noir et blanc, consacré à un boxeur perturbé par son amour naissant pour une jeune femme, peu de…

ONE WEEK AND A DAY, l’art de l’échappatoire

Premier long-métrage d’Asaph Polonsky, présenté à la Semaine de la Critique, One week and a day vient de recevoir le prix d’aide à la diffusion Fondation Gan : l’occasion de revenir sur ce film qui fut effectivement l’une des belles surprises…

LE PARC, vers le conte

A peine un an après Un jeune poète, Damien Manivel revient avec un deuxième long-métrage tout aussi séduisant, prémices d’une œuvre singulière et cohérente.

ELLE de Verhoeven : de l’Enfer au Paradis

Dix ans après Black Book, le retour au sommet de Paul Verhoeven avec Elle. Une nouvelle fois, il filme une héroïne entre ange et démon, amenée à flirter avec l’interdit, le danger et le Mal, interrogeant ses propres désirs.

THE NEON DEMON : à dévorer des yeux

Une belle ingénue tente sa chance en tant que mannequin à Los Angeles et évince rapidement ses concurrentes : The Neon Demon restera comme le seul compétiteur de Cannes 2016 à avoir inventé des images, un film envoûtant et vaniteux comme une…

JUSTE LA FIN DU MONDE : un nerf de famille

Après douze ans d’absence, Louis revient dans sa famille pour annoncer aux siens qu’il va bientôt mourir : Juste la fin du monde démarre là où finit Julieta d’Almodovar et recense avec une remarquable intelligence de cœur les dommages collatéraux…

Tant à retenir des VIES DE THÉRÈSE

Après Les invisibles, Sébastien Lifshitz retrouve la militante féministe Thérèse Clerc, qui vit ses dernières heures. S’il accepte de filmer la fin de sa vie, c’est pour mieux la parcourir à rebours. Les larmes viendront, mais avant cela quelques rires…